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Pour que le "vrai" Musette revienne en
force sur les pistes de danse, il faut faire connaître ses
particularités...
Ne mélangeons plus, sous le même vocable, le paso-doble, la valse
française, le tango de salon, etc, qui sont des danses de "
société "... avec les danses musettes !
Le musette n'est pas de la danse de salon mal exécutée.
Le musette n'est pas de la danse sportive dégradée.
Le musette est différent: c'est autre chose !
Aucun jugement de valeur n'est écrit ici : pour un danseur, une belle valse restera
toujours une belle valse, mais ce ne sera jamais une Toupie !!!
D'ailleurs on voit rarement un "toupilleur" tourner la valse : il prend
bien trop de plaisir à toupiller...
Quant à un danseur de Racatti qui valse, ça n'a rien à voir avec un
toupilleur ou un valseur de "salon".
Voici ce
qui pourrait peut-être, à notre sens,
devenir une nouvelle définition
du "MUSETTE"
dansé :
ensemble de danses qu'on peut pratiquer
sur les musiques diffusées dans les divers lieux dit
"rétro", mais qui, dans leurs pas, sont
différentes des danses de salon (ou rétro ou dancing ou de couple ou...
sportives ou...) enseignées dans les écoles. |
Répondant à cette définition, nous ne connaissons actuellement que
deux musettes typiques :
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celui de la région Marseillaise, appelé Racatti
: une façon d'incorporer pleins de petits pas chassés à
différentes danses.
Origines
:
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Le
nom provient d'un quartier de Marseille, près de la gare St
Charles, où ce style s'est créé (l'opérette Racatti). Pour
évoquer ce quartier, Vincent Scotto aurait créé la
"valse à petits pas rapides", dite "Racatti
marseillais", qui a été popularisée par Alibert. |
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Il
semble qu'il existe sur Marseille une forme de toupie qu'on
appelle la "Volante", peut-être venue du Piémont...
En toute conscience, cette description est bien médiocre.
Aussi, nous attendons vos messages.
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celui de la région Parisienne qui comporte trois danses :
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la toupie, sur une musique de type "valse"...
Avez-vous vu des petites danseuses évoluer sur des boites à
musique ?
De l'extérieur, c'est cette impression un peu miraculeuse qu'on
a, tant le pas est coulé dans le sol.
De l'intérieur, on est emporté par une sensation merveilleuse
de manège, l'impression de planer en accord parfait avec son
(sa) partenaire.
C'est une danse difficile, d'une grande sobriété qui
demande rigueur et précision.
Origines :
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Elle
fut parfois
tournée sur les tables rondes de bistros.
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Sous
toutes réserves : dérive, peut-être, de la Volante
marseillaise.
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la samba parisienne ou "petits pas".
Elle se danse sur différents rythmes :
samba, zouk, biguine, merengue, samba "espagnole"...
Une danse très vive à base de pas glissés !
Origines :
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Sous
toutes réserves : dérive, peut-être, du pas "corta-jaca" de la samba
dite "de salon", mais avec des figures qui lui sont
propres...
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le tango et le boléro musette, dansés d'une façon
identique, à base de pas chassés.
Une impression de dynamisme, de légèreté se dégage d'un
tango musette.
De plus, le rythme du boléro s'applique parfaitement bien
à cette manière d'évoluer.
Origines :
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On
ne peut que constater la similitude entre la structure sur
six temps du "Rock école" et cette façon
d'interpréter les tangos et les boléros.
Nous savons aussi, de manière quasi sûre, que
certains dansaient de cette manière à Paris à la
fin de la Guerre 40/45...
Nous vous laissons tirer d'éventuelles conclusions.
Quoiqu'il en soit, pour nous, pour l'instant, c'est le grand
point d'interrogation !
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 | Et la Java ?
Peut-on dire que la Java appartient à un musette particulier ?
Elle est dansée dans la
France entière, et certainement plus en province que sur la
région parisienne ou on en entend très peu.
Mais, par pitié, qu'on oublie un peu la façon
"folklorique" de tenir sa partenaire les mains sur les
fesses, pour se pencher plus sur les autres attitudes et la
multitude de petits pas qui la compose ! |
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Origines
de la Java :
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Née sans doute à Paris. |
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Elle
emprunte un peu à la mazurka son rythme et ses figures. |
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Pour
certains, une mazurka italienne, Rosina, que les habitués valsaient
à petits pas, serait à son origine. |
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Pour
d'autres, elle ne serait que la réminiscence de la «
chaloupeuse » qu'on dansait déjà au XIXe siècle au Vieux Chêne,
69, rue Mouffetard. |
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On
évitera de la confondre avec la "valse chaloupée",
créée au Moulin Rouge par Max Dearly avec Mistinguett... |
Toutes ces danses, lorsqu'elles sont bien dansées, laissent une
impression de grâce, d'aisance, de grande technicité et attirent
toujours l'attention des autres danseurs.
Nous ne connaissons que deux musettes typiques,
mais
nous espérons qu'il en existe d'autres...
Aussi, maintenant que vous avez pris connaissance de cette définition du
"Musette dansé", un point important sera celui-ci : votre
expérience, vos messages, sont attendus...
Les informations, les anecdotes sur ce Musette que vous fournirez seront
vérifiées puis incorporées afin d'enrichir ce site et que tous en profitent.
Aussi, n'hésitez pas à prendre contact par mail, courrier ou
téléphone...
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